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Psychothérapie ou psychanalyse ?

Au commencement, patient et thérapeute sont assis, se faisant face, ou pas. Il s'agit de se poster de la manière la plus adéquate, afin que le dire advienne : une parole spontanée, libérée de toute entrave, autant que faire se peut. « Associer » et dérouler, en un fil invisible, ce qui se joue ou s’est joué de son histoire, ou de celle de ses ascendants, constitue la règle du jeu analytique. Le thérapeute aide à l'élaboration de la parole, à son interprétation.

 

C’est d’un commun accord que le Sujet pourra, à un certain moment,

« passer sur le divan ». Dans cette position quasi-horizontale, il se connectera plus librement encore à son intériorité, à tout un imaginaire qu’il traduira en mots, des mots qui bénéficieront d’une certaine qualité d’écoute. Mais à partir desquels il fera ses propres liens.

Le divan permet de se connecter davantage à l'Inconscient, de se remémorer plus aisément, de « rêver » sa vie plus librement.

Plus le patient entre "en analyse", plus il gagne en autonomie, de penser, d'agir, d'être.

Car c’est de cela qu’il s’agit finalement : que d’un dire de souffrance, silence en soi, se fasse. Pour que le désir profond s’exprime finalement, de la manière la plus libre.

Cabinet de psychanalyse à Grimaud

Temporalité

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Ce travail de co-création que constitue la thérapie analytique, se déroule selon une temporalité qui appartient à la personne qui vient consulter : elle a le choix de la fréquence de ses séances : hebdomadaire ou bi-mensuelle, le plus souvent.

L’Inconscient enregistre le tempo qui lui est donné, il « travaille » lui aussi et s’y adapte étonnamment.

 

La durée de la thérapie est variable, de quelques semaines à quelques mois, voire quelques années. Elle peut se constituer de plusieurs tranches, en fonction du rythme requis.

Les patients peuvent aussi être accueillis ponctuellement, en manière d’accompagnement et de soutien.

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